Grand voyage en voilier – bilan des 5 ans

Comme nous le faisons chaque année sur notre blog, il est temps de faire un bilan de l’année écoulée.

Les upgrades du bateau, le budget, les galères, les bons moments. Que s’est-il passé d’important en une année et quelle sera la suite du voyage ?

Vous pourrez certainement en retirer quelques enseignements pour préparer votre propre grand voyage en voilier.

Ce bilan de notre cinquième année de vie à bord autour du monde fait référence à la période de septembre 2022 à septembre 2023.

Vous pourrez lire les bilans des années précédentes ici :

Itinéraire et destinations en voilier – 5ème année

Deux destinations étaient au programme – le Panama et la Mer de Cortez sur la côte Pacifique du Mexique :

  • îles Bocas del Toro au Panama : septembre-octobre
  • passage du Canal de Panama : octobre 2022
  • îles Las Perlas et côte pacifique du Panama : jusqu’en novembre
  • remontée du Panama vers le Mexique en ligne droite
  • côte pacifique du Mexique et la Mer de Cortez : depuis fin décembre 2022

Nous sommes restés au Panama 10 mois en tout, de janvier à novembre 2022. Le passage du canal de Panama est une expérience extraordinaire.

Mais le Panama a deux gros inconvénients : seulement 3 mois de visa pour les européens et la saison des pluies qui s’installe de mars à novembre (beaucoup d’orages, pas de soleil, pas de vent et beaucoup d’humidité).

La remontée du Panama vers le Mexique et la Mer de Cortez était très éprouvante. Environ 2200 milles nautiques presque tout au moteur.

La région de la côte pacifique ne connaît pas de vent. Et quand il y a du vent au Mexique, c’est fort et tout est contre vous. Donc la seule manière de remonter, c’est pendant la pétole et au moteur.

Nous comprenons maintenant pourquoi quasiment personne ne remonte du Panama vers le Mexique. Se diriger directement depuis le Panama vers la Polynésie Française est peut-être une meilleure décision.

La côte mexicaine est charmante avec Accapulco, des baleines, dauphins, tortues et des otaries. Enfin des supermarchés dignes de ce nom et Amazon pour faire le plein d’achats pour le bateau.

Formalités administratives en Amérique latine

L’Amérique latine est un continent très administratif avec des frais de tous les côtés.

On paye partout et pour tout : immigration, douanes, mettre son annexe au ponton, des permis de toute sorte, des autorisations, parfois des mouillages. On paye la clearance pour entrer et aussi pour sortir. Absolument tout se monnaie.

Le passage du Canal de Panama requière également beaucoup de paperasse administrative. Vous pouvez tout faire par vous-même mais nous n’avons plus les nerfs à cela et sommes passés par un agent qui s’est occupé de tout. Nous avons parlé de tous les frais liés au Canal et au Panama dans cet article.

Le Mexique bât tous les records jusqu’à présent au niveau des formalités.

Depuis nos 5 ans de voyage en voilier, nous n’étions jamais confrontés à une telle complexité administrative et coûts. Il nous a fallu faire plusieurs dizaines de kilomètres pour effectuer notre entrée au Mexique.

Il faut prendre un taxi pour aller jusqu’à la frontière avec le Guatemala qui est à 50 kilomètres de la marina pour faire l’importation temporaire du bateau (douanes) dans le pays. On s’est fait refuser nos photocopies en couleur de nos documents, ils les exigeaient en noir-blanc. Présence d’un chien anti-drogue sur notre bateau à l’arrivé et au départ de la marina.

Visa, douanes, autorisations portuaires, permis de pêche, permis pour les réserves naturelles, assurance bateau spéciale pour le Mexique, annoncer son arrivée et départ dans les capitaineries même si l’on est juste au mouillage. Ouf, ça en fait beaucoup trop.

Réparations et maintenance

Cette cinquième année n’a pas demandé de gros investissements pour les réparations et mises à jour du bateau.

Comment est-ce possible ? Bon, nous avons fait beaucoup d’upgrades l’année d’avant et nous le savons, tout est à durée limitée sur un bateau. Quelque chose va forcément se casser tôt ou tard.

Une machine à laver a fait l’apparition sur notre bateau. Dajana n’en pouvait plus de laver la lessive à la main quand nous étions pendant des semaines dans des endroits reculés.

Les laveries automatiques se font également très rares en Amérique latine. C’est plutôt un service pressing bien plus coûteux.

Avoir une machine à laver à bord est une vraie révolution. Il faut bien sûr faire attention à la consommation d’eau mais quel bonheur d’avoir un linge propre sans devoir se demander où trouver une laverie.

Trouver une petite machine qui rentre dans un bateau, qui consomme peu d’électricité, qui n’a pas besoin de chauffer l’eau est un challenge à l’étranger. Sans oublier que l’Amérique latine marche à 110 V.

La première machine avec un tableau électronique achetée au Panama est tombée en panne après 3 mois. Le tableau électronique a cramé.

Il fallait en trouver urgemment une autre au Mexique. Cette fois-ci, une toute bête, sans électronique. Elle est en plastique, avec un simple moteur. Rien d’autre n’existe au Mexique pour une machine de petite taille.

Un autre souci sur notre bateau cette cinquième année était l’antifouling. C’est une peinture spéciale sur la partie immergée du bateau qui empêche les algues et les coquillages de pousser et du coup freiner le bateau en navigation.

En passant la coque au Karcher, on découvre une plaque de calcaire qui couvre tout le bateau. Sauf aux endroits des bers de l’ancien chantier.

Notre antifouling Hempel fait en Colombie en janvier 2022 était dans un était épouvantable. Les coquillages y poussaient trop vite et il fallait racler la coque en permanence.

En sortant le bateau de l’eau en juin 2023, nous avons découvert une plaque de calcaire sur toute la coque. L’antifouling n’avait aucun effet sauf sur des endroits où étaient les bers (les supports qui soutiennent le bateau quand il est au sec). Très étrange.

Qu’est-il arrivé à l’antifouling ? Une main d’œuvre colombienne non qualifiée a fait les travaux d’antifoulingl Le chantier au sec en Colombie nous obligeait à passer par des travailleurs locaux.

Des rouleaux inappropriés ? Des couches trop épaisses ? L’effet d’un dissolvant mélangé avec l’antifouling pour le rendre moins épais à l’application ?

Résultat catastrophe quand on ne fait pas les travaux soi-même. Au Mexique, nous avons dû engager quelqu’un pour enlever absolument tout : la couche du calcaire, les différentes couches d’antifouling et du primaire pour arriver jusqu’au gelcoat (première couche imperméable de la coque).

Coque de Silkap mise presque à nu pour refaire le gelcoat.

Il fallait ensuite refaire le gelcoat pour réimperméabiliser la coque et faire l’antifouling. Un travail excellent fait par une main d’œuvre mexicaine locale de haute qualité. Chose pas facile à trouver en Amérique latine.

Rentrer en Europe pour voir la famille

Pour la première fois après 5 ans de voyage, nous sommes rentrés en Europe pour voir nos familles respectives. Dajana en Slovaquie, Ivo au Portugal et en Suisse.

Cette visite de deux mois loin du bateau nous a fait du bien. Pas de réparations de bateau à l’horizon. Mais il fallait acheter du matériel nautique en Europe car on ne trouve rien au Mexique.

Nos valises étaient remplies de pièces détachées. Heureusement, les douanes mexicaines ne nous ont pas fouillé pour nous taxer le matériel.

La vie en Europe nous a semblé stressante. Beaucoup de gens malheureux vivant une vie routinière avec cette boucle éternelle du « métro, boulot, dodo ». Nous en faisions partie il y a 5 ans en arrière.

Mais cette fois-ci c’est encore plus flagrant pour nous car nous ne sommes plus dans le système. La vie en bateau a certes ses contraintes, mais nous n’avons absolument aucune envie de revenir dans notre ancienne vie.

Notre but est de faire le maximum pour profiter de la vie, même avec notre budget limité. Dajana trouvera une solution en cours de route pour remplir la caisse de bord.

Mais tant que nous avons encore un peu de liberté et de mouvement dans le monde, nous en profiterons autant que nous pouvons.

Partir voyager autour du monde, dans des pays qui n’ont pas grand-chose nous a permis d’apprécier encore plus les choses simples de la vie. C’est maintenant l’extase à la vue de yogourts, de fromages, de pain, de pizza…

Starlink pour la communication en mer

L’équipement à bord de Silkap ajouté au fur et à mesure du voyage nous permet de vivre de plus en plus en autonomie complète. Nous apprécions d’être loin de tout, dans des endroits reculés.

Un gros souci jusqu’à présent était l’accès à internet et surtout à la météo quotidienne pour nous mettre à l’abri en cas de mauvaise météo.

Les côtes mexicaines et surtout la Mer de Cortez ont peu d’antennes-relais pour le téléphone ce qui nous permettrait d’avoir des données.

Alors cette année, nous avons acheté Starlink au Mexique.

Starlink est une antenne satellite pour avoir accès à internet haut débit via le réseau satellite SpaceX d’Elon Musk.

Starlink est une révolution à bord. Internet haut débit au mouillage, en navigation près des côtes et aussi en longues traversées. Bye-bye Iridium GO, notre ancien téléphone satellite.

Starlink a aussi une contrainte majeure : consommation d’énergie. De plus, le nôtre est en 110V et nécessite de faire tourner le convertisseur de 12V à 220V et ensuite un autre de 220V à 110V. Starlink ne tourne donc pas en permanence sur Silkap.

Maintenant que nous avons accès à internet, Dajana va pouvoir enfin chercher des solutions pour gagner de l’argent en ligne.

Budget grand voyage en voilier

Notre bilan financier de cette cinquième année de voyage, septembre 2022 à septembre 2023, n’a pas connu de grosses dépenses pour de gros travaux de réparation.

Par contre, il y avait le passage du Canal de Panama et notre visite de deux mois en Europe. De plus, l’inflation et le taux de change du Pesos mexicain ont fait grimper les prix de 30 à 40%. Certains prix, comme le prix à la marina et au chantier ont carrément doublé. Nous avons également dépensé 1000 Euros en diesel pour remontre du Panama jusqu’en Mer de Cortez au Mexique.

Le budget mensuel moyen pour cette cinquième année de voyage s’élève à 2883 Euros. Ce budget comprend absolument toutes les dépenses pour nous deux et pour notre bateau Silkap, un Bénéteau Oceanis 440 de 13 mètres.

Le budget de chaque année est très différent en fonction des destinations, de ce qui faut réparer, remplacer et des mises à jour à faire pour augmenter notre confort à bord ainsi que l’autonomie du bateau. En cinq ans de voyage, combien ça nous a coûté ?

Le budget mensuel moyen pour les cinq ans de voyage s’élève à 2828 Euros. Ce budget comprend absolument toutes les dépenses pour nous deux, y compris les gros travaux (p.ex. changement du gréement, du safran) ainsi que tous le matériel (p.ex. nouvelle voile, générateur, bimini…).

Certains d’entre vous s’étonnent de ces chiffres. Le voyage en voilier n’est pas un voyage bon marché. Tout dépend de ce qui casse sur le bateau. On trouve difficilement les pièces pour le bateau, tout doit être importé et est taxé. La vie en soi n’est pas si chère, mais tout ce qui est lié au bateau consomme énormément de budget.

Moments forts du voyage

Le voyage en voilier est un style de vie très particulier. Nous voyons principalement les côtes et les plages, là où nous pouvons jeter l’ancre en toute sécurité. Cela nous permet de voir des endroits très reculés et habituellement non accessibles par voie terrestre.

Ile aux otaries
Crocodile au port

L’un de ces endroits était la Bahia Honda sur la côte pacifique du Panama. Une île isolée près de la côte sans réseau mobile et sans Internet. Deux policiers en charge de la sécurité sur l’île nous ont offert un café en nous décrivant leur passion pour la garde suisse du pape au Vatican. Nous avons aussi fait du troc avec les locaux pour obtenir des fruits cultivés sur l’île.

Sur l’île à côté, nous avons fait le plein d’eau car il y avait un lodge mais il était fermé. Un mouillage fait vraiment au hasard où nous sommes finalement restés une semaine. Un incroyable snorkeling avec du poisson en abondance.

Nos tentatives pour faire du feu à la plage pour cuire le poisson attrapé ne donnaient rien. Le bois était très humide. Un gardien est venu voir pourquoi il y avait de la fumée.

En discutant avec lui, nous avons découvert que l’île appartenait à un milliardaire français. On nous a donné l’accord pour utiliser l’eau douce de l’île ce qui a permis à Dajana de laver absolument tout le linge dans notre nouvelle machine à laver.

Au Mexique, nous avons vu pour la première fois des baleines au mouillage près de notre bateau. Ainsi qu’une île peuplée d’otaries accessible en annexe.

Futurs projets pour notre voyage

Cette cinquième année de voyage était remplie de questionnement si nous voulons continuer à voyager en voilier.

La vie en bateau est loin d’être confortable. Nous ne voyons pas grand-chose de l’intérieur des pays. Les réparations perpétuelles à bord commencent à nous fatiguer.

La question de la vente du bateau s’est sérieusement posée cette année. Toutefois, l’envie d’aller en Polynésie française est très forte. Enfin nous pourrons faire des plongées et voir la vie sous-marine digne de ce nom.

Nous allons pour l’instant garder le projet du Pacifique et nous réévaluerons la situation à nouveau en Polynésie.

Dajana souhaite aussi développer une activité lucrative pour remplir la caisse de bord. Les économies mises de côté pour le voyage s’épuisent plus rapidement que prévu.

Travailler en ligne malgré que nous ayons Starlink n’est pas aussi simple. A voir comment Dajana y arrive d’ici la Polynésie.

Que faire si nous vendons le bateau ? Nous souhaitons continuer à voyager. Par avion et par voie terrestre cette fois-ci. Moins de contraintes concernant le choix des pays et nous pourrons ainsi visiter l’intérieur des terres et pas uniquement les côtes.

Et surtout adieu aux réparations et aux inquiétudes au sujet du bateau.

Comme tous les navigateurs le disent : le deux moments les plus heureux des marins sont le jour de l’achat du bateau et le jour de sa vente.

Et vous, que pensez-vous de tout cela ?

16 réflexions sur “Grand voyage en voilier – bilan des 5 ans”

  1. Gianreto Scartazzini (Giani)

    Hello les navigateurs,
    Enfin des nouvelles depuis le mois d’août 😊.
    Vous avez déjà une idée de date pour la grande traversée vers la Polynésie et la durée de séjour sur place ? Je viendrais bien fair un tour pour vous voir en Polynésie mais les semaines de vacances sont comptées pour nous pauvres travailleurs 😤.
    En tout cas vous avez l’air bien au Mexique.
    Profitez bien et continuez à vous éclater.
    Gros bisous 😘😘😘😘😘
    Giani

    1. Salut Giani,
      Cela fait depuis le mois d’août qu’on n’a pas donnée de nouvelles ! Comme le temps passe vite LOL.
      Les anglophones ont une merveilleuse phrase pour designer les plans des navigateurs « Les plans des navigateurs sont écrits sur du sable à marée basse »
      Pour te dire, combien c’est difficile de faire des prévisions de dates. Nous devons faire la sortie du Mexique pour le 21 février mais le départ pour la Polynésie dépendra de la météo. Sur les guides nautiques, c’est précisé que le meilleur moment c’est en mars et avril mais comme le climat est complètement chamboulé si on a une bonne fenêtre météo en février on partira de suite !
      L’arrivée aux Marquises dépendra également de la météo. On compte environ 3 à 4 semaines.
      Le plus simple, c’est de te contacter dès qu’on arrive aux Marquises et on regarde ensemble. Comme on va encore rester quelque temps aux Marquises et ensuite aux Tuamotu, on a le temps pour planifier ton séjour à Tahiti.
      On te tient au courant et il y a toujours WhatsUp 😉
      On continue nos aventure en Basse Californie et la mer de Cortez.
      On te fait de gros bisous 😘😘😘😘😘
      Ivo & Dajana

  2. Laeticia et Fabien VAN HOECKE

    Grand merci pour ce partage ! Nous vous suivons depuis le début et vos aventures sont très intéressantes.
    Il est vrai que la plaisance sur un bateau n’est pas toujours évident et le prix reste élevé.
    Réfléchissez bien à (aux) la voie que vous voulez prendre car il faut tenir compte de l’évolution catastrophique du monde, en particulier de la nature qui ne se gênera pas de nous rappeler que nous sommes que de passage…
    Amitiés,
    Laeticia et Fabien.

    1. Coucou à vous deux, merci infiniment de votre commentaire.
      Cette aventure est une grosse bénédiction pour la vie. Beaucoup voudraient la vivre mais seulement peu peuvent le faire. On s’en rend compte.
      Nous verrons pour la suite, y a aussi d’autres contraintes que nous devrons prendre en compte pour la suite de l’aventure.
      On verra bien.
      Plein de bisous du Mexique à vous deux.

  3. Roberto Bottinelli

    Vous êtes admirables et ce que vous avez accompli en 5 ans est impressionnant.
    Bravissimi 💐
    Roberto

    1. Salut Roberto,
      Au niveau accomplissement, ce que t’as fait aussi c’est très impressionnant. Je suis aussi admiratif de ton changement de vbie.
      J’espère qu’on pourra se retrouver dans quelque temps et échanger sur nos aventures respectives.
      A bientôt mon très cher ami.
      Amitiés
      Ivo

  4. Hello, merci pour ce témoignage et salutations à Dajana!
    J’imagine que vous avez une vie assez sobre sur votre bateau. Vous y découvrez les merveilles qui subsistent de nôtre planète et tant mieux pour vous. Par contre, je m’interroge quand je lis que vous faites desmilliers de milles au moteur ou souhaitez continuer votre vadrouille en avion… est-ce que le privilège de voir des lieux préservés et l’admiration qu’ils vous inspirent ne vous donnent pas de réticences et l’envie de réduire notre impact sur notre planète?

    1. Salut Guillaume! Quelle belle surprise de te lire, cher ami photographe.
      La vie est effectivement très rudimentaire sur un voilier et nous fait rappeler de nous réjouir de petites choses.
      Avec l’âge, de nouvelles contraintes se rajoute à ce type de voyage, comme par exemple la santé.
      C’est l’une des variables que nous devons prendre en compte pour la suite de l’aventure.
      Grosse bise jusqu’à Genève.
      Dajana

  5. Philippedemorges

    Bonjour les amis,
    Merci pour ce retour d’expérience très intéressant.
    Et vous ? pensiez-vous accomplir tout cela au départ de votre périple ?
    Compte tenu de votre niveau de connaissances ou expérience marines, en étant plus dans vos toutes jeunes années, je vous trouve incroyables !
    Quelle que soit votre décision vous avez déjà écrit un chapitre incroyable de votre histoire !
    Je vous tiens les pouces !

    1. Bonjour Phillipe,
      Au départ, on pensait partir pour sept à dix ans. On est toujours dans la prévision. On n’avait qu’une petite idée de ce qui nous attendait. Cela a dépassé toutes nos espérances. On ressort grandi de nos expériences et le sentiment d’avoir bien profité de la vie depuis qu’on a débuté notre projet. On ne regrette rien et on espère encore profiter quelques années, tant que la santé le permettra.
      Merci et à bientôt…

  6. Michel Dederding

    Bonjour/bonsoir les voyageurs… passionnant cette lecture. EN effet, perso, je ne me sentirai pas très bien sur un bateau… je préfère l’avion, le train, le camion.. le truc terre-à-terre… Je nourris l’espoir de vous rencontrer un jour afin qu’on papote ensemble tout en dégustant un bon porto etc etc…
    Question: la retraite, l’AVS… etc… c’est pour bientôt ? – Ici je suis en plein « assurance maladie Lamal et Carte Vitale ! »… l’administration basique qui occupe les journées…et les impôts, choses qui ne doivent pas trop vous préoccupé, correct?
    Sinon, comment faites vous pour vivre sans NETFLIX, et autres Streamer Cie ? .
    Bon ici a Annecy c’est préparation des Fêtes de Noël et surtout « le vin chaud au marchés de Noël ». On attend la neige pour demain, peut-être en plaine.
    Hop, je vous laisse, j’cause trop et mon gratin/saucisson vaudois m’attends… Vite, servir un coup de rouge local … 😉

    1. Salut Michel, oui, un jour un se reverra mais cela risque de prendre encore quelques années.
      L’AVS c’est pour 2025 ! Je constate que t’es bien occupé avec les diverses tâches administratives. Cela t’occupe pendant les journées d’hiver LOL.
      On peut très bien vivre sans Netflix et autres. Nous on s’occupe autrement, randonnées, navigation, chasse sous-marine, pêche, réparations du bateau, etc.
      Dans la liste festive, il me semble que t’as oublié l’Escalade ?!?
      Tu nous fais envie avec ton saucisson vaudois et le gratin. Nous on est plutôt dans les Tacos, Tortas, Empanadas. On essaye de manger local.
      Prends bien soin de toi et Santé !!!

  7. Salut a vous deux !
    Bienheureux de vous lire à nouveau et en plus d’avoir des nouvelles de la mer de Cortes qui était ma destination il ya 13 ans.
    Je suis de retour au Panama depuis 3 novembre car je retourne au Canada au 6 mois. Maintenant en préparation du bateau après 6 mois c’est toujours 3-4 semaines carénage nettoyage réparation
    Et bientôt les Sand Blas pour 2-3 mois
    Bonne continuation et bon vents
    Denis de Prana
    Petite notes: Comment faire une machine à laver?
    Un grande glacière (icé bock)
    Une pompe de câle gros debit
    Un grillage plastique
    Mettre la pompe dans le coins protégé par le grillage avec un boyau qui va a l’extrémité de la glacière pour faire circulé l’eau
    Et voilà c’est parti pour un excellent lavage

    1. Salut Denis,
      Merci pour ton idée de comment construire une machine à laver. T’es toujours très inventif hahaha.
      Bonne continuation pour toi. Nous on continue notre aventure vers l’ouest.
      Amitiés

  8. Merci pour ce retour, et intéressant de vous lire sur vos questionnements après 5 ans en voyage en bateau.
    On se réjouit de vous entendre en live bientôt 🙂

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